mardi, novembre 28, 2006

Traînée dans la boue

La mondialisation est coupable. Une des phrases les plus dites, sûrement. Quand on entend Béatrice Schoenberg (présentatrice du jt) dire à propos de la fermeture d'une entreprise de marbrebrie bretonne "encore une fois, c'est la mondialisation qui est en cause", on avait de dire menteuse. Pourquoi cette même journaliste ne dit pas "encore une fois, c'est la mondialisation qui explique ces succès?" quand elle évoque les ventes d'airbus, de renault? Même les acteurs s'y mettent, Albert Dupontel qui n'hésite pas à dire "la mondialisation pousse les gens dans leurs retranchements".
Après ça, comment voulez-vous que les français n'aient pas peur de la mondialisation, n'aient pas la crainte du fameux plombier polonais qui va venir prendre leur travail? Les médias prennent la mondialisation comme un véritable bouc émissaire, un souffre-douleur, elle est à la source de tous nos maux. Tenir un tel discours, est plus facile que de prendre ses responsabilités.

Alors que de l'autre côté du Rhin, l'Allemagne devient le premier exportateur mondial. Mais on n'entend pas dans le jt, que c'est la mondialisation qui est à la base de ce véritable succès.


A propos des délocalisations

vendredi, novembre 24, 2006

Toujours Plus De Sécurité

Afin de soi-disant prévoir le terrorisme et ses dérivés, on nous pond des politiques de plus en plus sécuritaires. Ainsi, un londonien est filmé près de 300 fois/jour, et la vie privée et les libertés individuelles dans tout ça? Aussi, on interdit l'embarquement des produits liquides dans les aéroports, les avions. Sous prétexte de sécurité, on nous assomme de nouvelles lois plus sécuritaires les unes que les autres, avec un degré de sécurité proportionnel à celui de l'inefficacité. De fait, les caméras de surveillance, n'ont pas permis à Londres de déjouer les attentats. Et les vilains terroristes trouveront alors une parade. De même pour l'interdiction du liquide. Si demain, un terroriste se fait sauter via un portable, un bijou, on interdira aux passagers de se débarasser de leurs effets? Soyons logique. Pour pousser le raisonnement jusqu'au bout, après les attentats de Madrid, a-t-on renforcé la sécurité dans les trains? Non, on entre et sort d'un train, comme d'un moulin.
Je terminerais ce bref article, par une citation de T. Jefferson:
Celui qui est prêt à sacrifier un peu de liberté contre un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre.

mercredi, novembre 22, 2006

Je te quitte!


Edouard Fillias, le candidat libéral à l'élection présidentielle, a décidé de quitter la sécurité sociale. Il annoncera les raisons de cette rupture ce 30 novembre à 11h, lors d'une conférence de presse au siège d'Alternative Libérale. Cette décision est le fruit d'une longue réflexion sur les injustices graves de ce monopole.
Entre les Français et la Sécu, c'est une histoire d'amour qui a mal tourné. Erigée en symbole républicain, notre système de sécurité sociale est devenu à la fois coûteux, injuste, inefficace et inflexible. Les Français méritent une sécurité sociale à la hauteur de ce qui existe dans les pays voisins.

Les vagues de déremboursements, l'absence de prise en charge de certains coûts importants comme les lunettes ou les prothèses dentaires, l'absence de plan réel de prévention, l'absence de gestion des producteurs de soin et le non remboursement de certaines pratiques rendent insupportable le poids considérable des cotisations actuelles.

Bien sur, la Sécu ne fait aucun effort pour remplir sa mission : comment ce monstre bureaucratique pourrait-il avoir une logique autre que purement comptable de notre santé ? Ce monopole d'un autre âge empêche aujourd'hui toute évolution dans la prise en charge de la diversité des besoins des Français.

Une directive européenne a déjà ouvert la porte à la concurrence dans le secteur des assurances sociales sans pour autant être adaptée dans la législation française. 6000 de nos concitoyens auraient déjà rendu leur carte Vitale pour bénéficier de meilleurs remboursements, à moindre coût, chez des prestatires agréés hors de nos frontières.

Cette situation saugrenue mérite d'être clarifiée à l'occasion de la campagne présidentielle. En conséquence, Je ne cotiserai désormais plus à l'assurance maladie et confierai ma protection sociale à des organismes libres. Je témoignerai tout au long de la campagne de cette expérience à travers un site internet.

Pour en savoir plus, je vous invite à participer à la conférence de presse que je tiendrai, avec mes invités, au siège d'Alternative Libérale, ce jeudi 30 novembre à 11h. Rendez-vous 94 boulevard Flandrin, Paris 16ème, Métro Porte Dauphine.

Edouard Fillias
Président d'Alternative Libérale
Candidat à l'élection présidentielle


mardi, novembre 21, 2006

L'immigration dans une société libre

Une société libre est une société où tout individu a le droit d'agir comme il l'entend, à condition qu'il respecte les droits légitimes des autres, surtout la reconnaissance et la défense des droits de propriété.
Aussi, le point de départ de notre réflexion (libérale) sur l'immigration vise à reconnaître la liberté d'émigrer et d'immigrer. Ce serait illogique de défendre le libre-échange, en s'opposant, par la force, aux mouvements des hommes. La meilleure politique d'immigration consiste à ne pas en avoir. Mais si l'on supprimait tout contrôle à nos frontières, le pays ne risquerait-il pas d'être submergé par des hordes d'immigrants? Non si et seulement si les droits de propriété des uns et des autres soient respectés. Comme pour le libre-échange. Ca ne signifie pas qu'on peut m'obliger à acheter ou à lire un livre que je ne veux pas lire. Il consiste à dire de me le vendre (ou de refuser de le faire) et je suis libre de l'acheter, ou de ne pas le faire. De même pour l'immigrant. Il est libre d'offrir ses services de travail, s'il veut, et partout dans le monde. Et nous devons être libres de les accepter, ou de les refuser, quelles qu'en soient la raison. (Im)migrer librement signifie alors: aller où l'on veut, si on veut bien le recevoir.

Le contrôle en classe

Ce matin même, examen de microéconomie. Les règles sont simples et claires. Quelques stylos, et une calculatrice numérique simple. Rien de plus, rien de moins. Ainsi, pas de sac à côté, pas de manteau à portée. Tout traîne dans l'escalier. Et le premier qui ouvre la bouche, aura terminé le ds. Par peur de triches, de souffleries. Tous, potentiellement tricheurs. Nous ne sommes plus dignes de confiance probablement.
Mais si on doit enlever nos manteaux, on devrait aussi enlever nos pantalons. Bah oui, y'a des poches! Il est facile d'y dissimuler des anti-sèches. De même, pour l'écriture sur les mains, "m'sieur je dois enlever mes mains et les mettre sur le côté...?".

lundi, novembre 20, 2006

Liberté de rouler

Il était un temps où l'homme avait le droit de décider lui-même de la vitesse de son véhicule. Avant d'être automobiliste; il avait été cavalier, conducteur de diligence ou de chariot. Mais imaginez pendant un instant, le voir freiner devant un panneau lui indiquant de limiter sa vitesse. Alors que les risques étaient réels, un cheval galopant n'ayant pas de freins à disque. L'animal était maîtrisé par l'homme. Malgré ça, les grands Sages de la modernité le pense incapable de maîtrser ses chevaux-vapeur. L'homme de notre temps n'est-il plus digne de raison d'autonomie et de liberté? Maintenant nous obéissons en bon citoyen, ou bien nous sommes punis, comme des enfants capricieux.